En 2025, l’Afrique de l’Ouest est l’une des régions les plus actives numériquement mais aussi l’une des plus exposées aux cyberattaques.
Des TPE aux grandes entreprises, en passant par les freelances et les ONG, personne n’est à l’abri. Et pourtant, beaucoup ne savent même pas à quoi ressemblent ces menaces.
C’est comme vouloir se défendre sans connaître son ennemi.
Dans cet article, on fait le point sur les 5 types d’attaques les plus fréquentes en Afrique de l’Ouest, avec des exemples concrets de Ouagadougou, Cotonou ou Abobo.
les 5 types d’attaques les plus fréquentes
en Afrique de l’Ouest :
1. Phishing : N° 1 des arnaques numériques
C’est l’attaque la plus répandue. Le principe ? Vous recevez un message (email, SMS, WhatsApp) qui ressemble à une vraie communication d’une banque, d’un opérateur mobile ou d’un service public.
On vous demande de cliquer sur un lien, de mettre à jour vos infos ou de valider un paiement. Une fois cliqué, vos données tombent entre de mauvaises mains.
Exemple concret à Ouagadougou : une fausse campagne Moov Money a piégé plus de 3 000 personnes en 2 jours via un faux site web.
2. Ransomware : vos fichiers pris en otage
Dans ce scénario, un logiciel malveillant s’installe sur votre appareil et bloque l’accès à vos données. Pour les récupérer, les hackers exigent une rançon souvent en crypto-monnaie.
Exemple à Cotonou : une PME du BTP a vu tous ses fichiers clients chiffrés du jour au lendemain. Montant demandé : 1,2 million de FCFA. Ils ont fini par repartir de zéro.
3. Faux virements : l’arnaque aux finances
Dans ce cas de figure un hacker se fait passer pour un partenaire, un patron ou un fournisseur et demande un virement urgent à un collaborateur.
C’est souvent très bien imité. Et une fois l’argent transféré, il disparaît dans des circuits bancaires opaques.
À Abobo : un cabinet comptable a perdu 4,5 millions de FCFA à cause d’un faux mail imitant le DG.
4. Usurpation d’identité numérique
Il suffit d’un logo volé, d’un nom de domaine approchant ou d’un compte cloné, et l’arnaque est en place.
Des cybercriminels se font passer pour une marque, une entreprise ou un influenceur pour escroquer clients ou abonnés.
À Lomé : un faux compte d’une ONG locale a extorqué de l’argent à des dizaines de donateurs en promettant de fausses bourses d’étude.
5. Intrusions dans les réseaux Wi-Fi publics
Les cafés, hôtels, aéroports ou espaces de coworking sont des lieux à haut risque.
Des pirates y installent des logiciels pour intercepter les données des utilisateurs connectés : mots de passe, mails, transactions.
À Dakar : plusieurs freelances ont vu leurs comptes pro compromis après une connexion à un Wi-Fi gratuit non sécurisé.
Pourquoi ces menaces se multiplient en Afrique ?
- La transition numérique est rapide mais pas toujours sécurisée
- Les utilisateurs manquent d’information et de formation
- Les lois sont encore peu appliquées dans certains pays
- Le mobile est roi, mais peu sécurisé
En bref : plus de connexions, plus de risques, mais peu de protection.
Comment réduire les risques ?
Vous n’avez pas besoin d’un budget de multinationale pour vous protéger.
Voici quelques gestes simples :
- Ne jamais cliquer sur un lien douteux ou non vérifié
- Mettre à jour régulièrement vos appareils
- Ne pas se connecter à des Wi-Fi publics sans VPN
- Vérifier les adresses mails et les noms de domaine
- Former vos équipes aux bases de la cybersécurité
- Se faire accompagner par une agence de protection
contre les cyberattaques comme cyberethik
La menace n’est plus virtuelle. Elle est réelle, quotidienne et locale.
En Afrique de l’Ouest, la cybersécurité est devenue un enjeu stratégique, même pour les plus petites structures. Connaître les attaques les plus courantes, c’est déjà reprendre le contrôle.
Et avec un accompagnement comme celui de Cyberethik, vous pouvez passer de la peur à la prévention.
Faites le premier pas : contactez nous sur pour un diagnostic complet de vos vulnérabilités.